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L U C   E T   E L I E T T E

Luc et Eliette E. sont de fidèles lecteurs des romans de Nina. Nés à Constantine en Algérie, ils ont été rapatriés en France après l’indépendance en 1962. Lui, professeur de français, s’installe d’abord en Moselle, elle, professeur d’histoire, à Troyes. Luc ira ensuite la rejoindre à Troyes. Ils se marient et fondent une famille. En 1980, ils obtiennent leur mutation pour Montpellier. Ils sont parents de deux enfants, Christophe et Caroline, et ont cinq petits-enfants.

Luc a connu Nina dans la vie associative. Ils sont heureux de se retrouver tous les trois aujourd’hui…

Luc : Â« Bien avant de prendre ma retraite, je me suis engagé à ‘ACO’ dont Nina était la présidente. Je voulais aider les gens qui étaient en souffrance, qui était seuls, qui avaient besoin d’une écoute. J’ai continué dans ce sens en allant à la Société Saint Vincent de Paul et ensuite à SOS Amitié. Un jour, alors qu’il neigeait et que ma mère était malade, il me fallait donc prendre un taxi pour aller la voir. Je n’en trouvais pas. Nina a alors gentiment pris beaucoup de temps pour appeler tous les chauffeurs de taxis de Montpellier. Cela m’a énormément touché et je n’ai jamais oublié. Â»

 

Eliette : Â« J’ai moins côtoyé Nina que Luc, mais j’en ai beaucoup entendu parler avant de la rencontrer. En effet, mon mari, quand il rentrait de ‘ACO’, me disait toujours : « Nina a fait ceci, Nina a dit cela. Â» Je la connaissais donc avant de la voir. Sa personnalité m’avait beaucoup plu. J’aurais aimé en faire autant auprès des gens en difficulté, mais j’étais plus que prise par toutes mes occupations. J’ai désormais suffisamment  de temps disponible pour lire tous ses livres! Â»

 

Luc : Â« Ce que j’apprécie le plus, c’est que toutes ses histoires se terminent bien. J‘aime la littérature à l’eau de rose (nous avons tous nos faiblesses), car l’amour est toujours vainqueur ! Â»

 

Eliette : « J’aime les livres de Nina, car on y parle du terroir, et de sa région natale. Quand j’ai reçu son dernier livre, tout de suite après le repas, je me suis installée dans un fauteuil et je ne l’ai lâché qu’une fois fini. Je suis toujours très prise par les histoires et les personnages issus de l’imagination de notre chère romancière. »

 

Luc : Â« Son dernier roman, je l’ai utilisé pour choisir le texte d’une dictée pour mon petit-fils !

 

Il y a des expressions régionalistes dans ses livres et le style est simple et rapide. Il y a autant de personnages dans les romans de Nina que dans les romans de Dostoïevski, mais j’arrive facilement, malgré leur nombre, à m’identifier avec eux.

 

J’attends toujours avec impatience que le héros que j’aime se marie avec mon héroïne préférée. L’amour toujours l’amour… je suis très fleur bleue... »

 

Eliette : Â« Je me suis bien identifiée à Mélanie, l’héroïne du dernier roman. Je me vois bien réagir un petit peu comme elle. Mon mari lorsqu’il lit un roman de Nina ou tout autre roman d’ailleurs, me fait part de ses réactions à haute voix. Je l’entends : Â« Oh là là, ça ne va pas ça ! Et comment ça se passe après[P1] ? Â» Mais je ne lui réponds pas ! J’ai beaucoup aimé son dernier livre, mais aussi l’avant-dernier : ‘Prisonniers de guerre’. Je trouve très bien observé les réactions de ces gens qui voient des anciens soldats allemands arriver chez eux, qui craignent qu’ils soient tous mauvais comme ceux qui leur ont fait du mal pendant la guerre. Mais peu à peu ils apprennent à les connaître et à les apprécier. Nous avons tellement été mal reçus, nous les Pieds-noirs, lorsque nous sommes arrivés en France, que je me suis mise à leur place. J’ai été contente de voir qu’à la fin ils étaient enfin acceptés et appréciés.

 

Ce qui est bien aussi, c’est que comme nous ne connaissons pas du tout les régions où se déroulent les histoires de Nina, nous avons le plaisir de les découvrir à travers ses livres. Â»

 

 Luc : Â« J’ai déjà suggéré à Nina, mais elle n’est pas d’accord, de raconter son expérience à ‘ACO’, mais, comme elle me l’avait déjà dit elle ne le peut pas à cause de la confidentialité indispensable dans ce genre de bénévolat. Â»

 

Eliette : Â« Je trouve que c’est déjà tellement bien ce qu’elle fait. J’ai l’impression qu’elle est une mine à histoires,  et elle sait  si bien les raconter avec sa touche personnelle. Â»

 

Luc : Â« Le dernier roman que je viens d’acheter est un roman de Stephan King : ‘Ecritures’, qui montre l’importance de la fiction : la fiction est par définition fausse, mais pourtant, on croit ce que nous racontent les écrivains et on est ému alors que la fiction, par définition, c’est ce qui n’existe pas. J’ai donc demandé à Nina : comment peux-tu expliquer que la fiction nous émeuve ? Je crois qu’elle-même ne le sait pas !

 

Les autres livres qui m’ont enchanté sont ‘Les Trois Mousquetaires’ et leur suite « Le Vicomte de Bragelonne’ et ‘Vingt ans après’ d’Alexandre Dumas, ‘Notre Dame de Paris’ de Victor Hugo. J’ai aussi adoré les livres de Pierre Loti : c’est un peu mélancolique, c’est bien ‘l’enchanteur désenchanté’. J’aime aussi Kafka, Proust et aussi… Alexandra Steel ! »

 

Eliette : Â« J’ai lu tout Dostoïevski et j’ai adoré Jean Racine. A seize ans, quand mon père m’a demandé ce que je voulais pour mon anniversaire, j’ai répondu : ‘Tout le Théâtre de Racine’. C’est un professeur qui m’a fait aimer cet  auteur classique.

 

 L’année dernière, mon mari et moi sommes montés à Paris voir ‘Phèdre’. Dans ma tête, je finissais les vers avant que les acteurs ne les terminent. J’aime la littérature classique, mais aussi la littérature romantique. Les livres de Nina avec leur coloration romantique sont facilement accessibles et on est tout de suite pris par l’action, par l’histoire, on rentre rapidement dans le sujet sans perdre de temps dans des développements qui n’en finissent plus. Â»

 

Luc : Â« On découvre une littérature régionale qui est d’accès facile. Â»

 

Eliette : Â« Surtout, Nina, n’arrête pas d’écrire ! On attend encore beaucoup, beaucoup, beaucoup d’histoires qui nous feront rêver. Â» 

 

Luc : Â« Nina… continue à écrire ! 

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