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P A U L E T T E :

Elle est non seulement sa plus ancienne fan, mais aussi sa fan la plus ancienne.

Paulette G. nous raconte.

Nina et Paulette

« Je suis Paulette, une dame âgée née en Alsace, qui habite à Montpellier plus de 70 ans. Je suis veuve depuis très longtemps. J’ai une fille et deux petites-filles. Je connais Nina depuis son enfance. Elle avait 7 ans et venait jouer avec ma fille Jacqueline. Elles étaient ensemble en classe à l’école Jeanne d’Arc aux Arceaux.

 

Nina a toujours eu beaucoup d’imagination. Je me rappelle des jeux qu’elles inventaient au lycée avec Jacqueline. Elles jetaient des pièces et couraient après. Elles appelaient ce jeu ‘L’affamé d’argent’. Elles inventaient tout le temps des histoires et sur les murs du dessous d’escalier de la villa de ses grands-parents,  Nina et Jackie Â« reproduisaient Â» les dessins de la grotte de Lascaux à la craie ou la peinture à l’eau et jouaient aux femmes préhistoriques.

 

Comme la maman de Nina travaillait, celle-ci passait les après-midis des jeudis et vacances scolaires chez ses grands-parents maternels qui avaient un jardin. Ma fille aimait beaucoup y aller  car il y avait un poulailler et des chats. Elles pouvaient s’y amuser infiniment.

 

Je pense que Nina doit son talent à son imagination, à son intelligence, à la vie qu’elle avait et peut-être aussi à son père, qui avait beaucoup d’humour, faisait tout le temps des jeux de mots, avait beaucoup de repartie. C’était un homme d’un milieu modeste qui n’avait pas fait des études, mais qui a avancé socialement grâce à sa volonté de travail. Il a commencé en bas de l’échelle, comme cela se faisait  à l’époque et il a terminé directeur-adjoint du Centre Communal d’Action Sociale.

 

J’aime les livres de Nina, parce qu’ils parlent d’une époque et des histoires que j’ai connu. J’aime surtout son troisième livre, Prisonniers de guerre en Cévennes (qui est déjà réédité), car j’ai connu des gens et des situations semblables. Elle m’a dit que dans son prochain roman on racontera l’histoire d’une famille dans l’Aveyron pendant la guerre 1914-1918. Il est inspiré des aventures de son grand-père maternel Pierre.

 

Je peux vous raconter encore une petite anecdote sur Nina. Elle a fait sa communion à l’âge de 12 ans à l’église Sainte Thérèse. A cet âge, elle mesurait déjà 1m73 ! Elle n’a guère grandi par la suite. Elle était la plus grande de tous et les gens la prenaient pour une jeune mariée. Quand les communiants ont fait le tour de quartier pour distribuer des images, les passants pensaient qu’elle était une religieuse espagnole de la clinique.

 

J’espère qu’elle continuera encore longtemps à écrire des livres semblables, parce qu’ils me plaisent beaucoup. Voilà ! Â»

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